le lendemain du 7 janvier 2015 (2015)

33,5x86,6 in ~ Peinture, Acrylique


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Notre liberté, confisquée par des illuminés ?
Le seul endroit où je pouvais me trouver ce 8 janvier 2015, c'était mes toilettes... l'issue pour nos rebuts ... voilà où m'attiraient ces terroristes (deux coups à chi-er)... je cherchais la délivrance.
La terre venait d'apprendre, la veille, que des fous de dieu pouvaient prélever la vie d'individus qui partagent librement leurs lectures de l'actualité et des événements.
Charlie Hebdo, étendard de la liberté, comptait ses morts.
J'ai pleuré et bu pour noyer ma tristesse. J'ai ensuite peint un panneau de la face intérieure de mon WC, j'ai encore pleuré, ma liberté d'homme avait été volée, j'ai encore bu et j'ai encore peint.
Pour achever l'expression de mes émotions, j'ai utilisé du simple papier toilette en guise de cadre pour symboliser la possibilité qu'à la société de nettoyer ces déjections humaines. En effet, les coulées de peintures issues de cette création représentaient les matières fécales, les terroristes. Grâce à ce papier, à ce cadre, le projet humain est resté protégé, le beau et l'humanité ont été préservés.
Cette rage artistique, exprimée dans un WC, pour la liberté ... a engendré du merveilleux. Au sol, quelques gouttes de peintures se sont mélangées pour créer une autre oeuvre ... on y voit un oiseau, une terre et un mélange harmonieux de couleurs.
La mort crée de nouvelles dynamiques que ces fous ne pourront jamais arrêter.
Cette porte a été peinte à la mémoire de tous les Hommes Libres et en particulier à ceux qui ont perdu la vie le 7 janvier 2015 à Paris, dans les bureaux de Charlie Hebdo.
Le produit de la vente de cette oeuvre sera versé pour les associations militant pour nos libertés fondamentales comme pour toutes les associations défendant un journalisme professionnel et indépendant. www.awi.fund

The only place I could find myself this January 8, 2015, was my toilet... the issue for our scrap... This is where I was attracted by these terrorists ... I was looking for deliverance.
The Earth had just learned, the day before, that fools of God could take the lives of individuals who freely share their readings of news and events.
Charlie Hebdo, a banner of freedom, counted his dead.
I cried and drank to drown my sadness. I then painted a panel of the inner face of my toilet, I cried again, my freedom of man had been stolen, I still drank and I still painted.
To complete the expression of my emotions, I used simple toilet paper as a frame to symbolize the possibility that the society has to clean up these human excreta. In fact, the flows of paintings from this creation represented the faecal matter, the terrorists. Thanks to this paper, to this framework, the human project remained protected, the beautiful and the humanity were preserved.
This artistic rage, expressed in a toilet, for freedom... has spawned wonderful. On the ground, a few drops of paints have been mixed together to create another work... We see a bird, a land and a harmonious mixture of colors.
Death creates new dynamics that these lunatics will never stop.
This door was painted in memory of all free men and especially those who lost their lives on 7 January 2015 in Paris, in the offices of Charlie Hebdo.
The proceeds of the sale of this work will be paid for the associations militant for our fundamental freedoms as for all associations defending professional and independent journalism. www.awi.fund

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